Vous venez de déjeuner et vous vous sentez déjà plongé dans un état léthargique ? Le coup de barre post-déjeuner arrive. Pas d’inquiétude, cela arrive à tout le monde. Ceci dit, le phénomène de somnolence post-prandiale (plus communément appelé « coup de barre » après le repas) peut facilement être évité.
Comment éviter les coups de barre ?
1. Faire attention à l’indice glycémique de vos repas.
Il est conseillé de privilégier les aliments à indice glycémique bas. L’indice glycémique reflète la variation de glycémie (taux de glucose dans le sang) après l’ingestion de l’aliment. Plus l’indice glycémique de votre repas est bas, moins le pancréas aura besoin de sécréter de l’insuline pour faire tomber le taux de glucose à environ 1g/L et donc limiter les pics de glycémie. Dans le cas contraire, ce sont des pics de glycémie qui provoquent ces fameux coups de barre. Parmi les aliments à indice glycémique bas, vous pouvez retrouver les fruits, les légumes et les légumineuses (telles que les lentilles par exemple). Pour information, un repas a un indice glycémique faible si il ne dépasse pas 50. Entre 50 et 70, l’indice glycémique est qualifié de moyen et au delà de 70, il est dit élevé Chez Feed., l’indice glycémique des produits varie entre 22 et 30 selon les recettes.
2. Consommer des protéines.
Après un repas riche en glucides à indice glycémique élevé, comme par exemple des pommes de terre, votre organisme va produire une forte dose d’insuline. Suite à cela, du tryptophane va pénétrer massivement dans votre cerveau. Le tryptophane est un acide aminé qui permet la synthèse de la sérotonine. Ce neurotransmetteur va vous calmer, vous détendre et donc potentiellement vous endormir. En parallèle, plus la production de sérotonine est importante, plus l’organisme sécrète en réponse de la mélatonine, qui est aussi connue sous le nom d’hormone du sommeil. À l’inverse, un repas riche en protéines limite l’accès du tryptophane au cerveau contrairement à celui de la tyrosine et de la phénylalanine. Ces deux derniers acides aminés vont augmenter les concentrations en dopamine et noradrénaline. Ces neurotransmetteurs vont créer un état d’alerte, de vigilance et de concentration. Augmenter votre dose de protéines lors d’un repas vous permettra donc de rester plus éveillé. Les barres Feed. contiennent en moyenne 20 gr de protéines pour 400 kcal et un indice glycémique bas.
3. Manger lentement (et donc moins).
Votre corps produit une hormone régulatrice de votre faim, la leptine, seulement 20 minutes après le début de votre repas. Une fois produite, le cerveau réalise que l’on peut arrêter de manger. À l’inverse, la ghréline, hormone qui stimule l’appétit, commence à fortement diminuer. Plus vous mangez lentement, plus le taux de leptine a le temps d’augmenter et votre cerveau a le temps de comprendre que vous avez assez mangé.
En résumé.
Pour limiter au maximum le coup de barre de l’après-midi, il faut consommer des aliments avec un indice glycémique bas, des protéines et surtout manger lentement.